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L'État contrôle l'origine des fruits et légumes

Les services de la DGCCRF* ont procédé à un contrôle de l'origine des fruits et légumes à l'Intermarché de Maintenon (Eure-et-Loir), mercredi 14 février.

Le 14 février, à Maintenon. L'inspectrice de la DGCCRF scrute l'origine de chaque produit vendu au rayon fruits et légumes de l'Intermarché.
Le 14 février, à Maintenon. L'inspectrice de la DGCCRF scrute l'origine de chaque produit vendu au rayon fruits et légumes de l'Intermarché.
© H.C. - Horizons

Pour atténuer la colère des agriculteurs, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le lancement de 10 000 contrôles sur l'origine France des produits, assortis de sanctions le cas échéant. Dans ce cadre, une inspectrice et un contrôleur de la DGCCRF*, sous la houlette du chef du service de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF) au sein de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) d’Eure-et-Loir, Stéphane Février, se sont rendus inopinément dans l'Intermarché de Maintenon (Eure-et-Loir) mercredi 14 février, pour contrôler l'origine des fruits et légumes vendus.

Cinquante contrôle prévus

« Nous avons déjà effectué une trentaine de contrôles comme celui-ci ces deux dernières semaines, sur la cinquantaine prévue dans ce cadre en Eure-et-Loir, dénombre Stéphane Février. Nous avons déjà fait les plus importants aux quatre coins du département. Il s'agit de vérifier si le distributeur est loyal envers ses clients. C'est très rare de n'avoir rien à relever, nous n'en avons eu que deux ou trois pour le moment. Souvent ce sont de petites erreurs, des manquements mineurs. En revanche, nous avons contrôlé un établissement qui ne mentionnait aucune origine des produits sur son site Internet. Dans ce cas, nous faisons une injonction pour qu'il change ses pratiques. Si c'est plus grave, francisation d'un produit (le fait de vendre un produit sous l'affiche origine France alors qu'il est produit ailleurs) ou en cas d'antériorité, nous pouvons dresser un procès-verbal ».

« Nous agissons aujourd'hui dans le cadre du Code de la consommation, explique le chef de service. Le contrôle se déroule en trois temps. Nous vérifions d'abord sur le site Internet de l'enseigne (drive) que l'étiquetage des prix et de l'origine des fruits et légumes soit conforme, c'était le cas ici. Ensuite, nous effectuons ce même contrôle au sein du magasin. Et enfin, comme beaucoup de marchandises dans ce rayon sont vendues en vrac, nous demandons les bons de livraison et les factures de ces produits, pour vérifier ».

Éplucher tous les produits

Ainsi, durant plus d'une heure, les agents de la DGCCRF vont éplucher l'origine de tous les produits frais vendus dans ce rayon. Ils notent ici et là quelques petites erreurs, comme le fait de pouvoir confondre des tomates d'origine France ou Espagne, ou ces avocats proposés dans des cartons indiquant une provenance et l'étiquette une autre. Des remarques qui feront l'objet d'un courrier. Mais au final, pas de quoi ­fouetter un chat. Quant à la colère des agriculteurs…


*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

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