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Manager les nouvelles générations, un enjeu pour demain

Des acteurs de l’emploi du département ont participé à une conférence, mardi 26 mars à Blois (Loir-et-Cher), permettant de comprendre et manager les nouvelles générations.

Il est parfois difficile de se comprendre entre différentes générations. La perception du travail notamment n’est pas la même. L’Anefa, en partenariat avec la préfecture et la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher, a organisé une conférence sur le thème Comprendre et manager les nouvelles générations, mardi 26 mars au sein du campus de la CCI en plein cœur de Blois. « C’est un sujet pas si évident que cela qui revient souvent lors de discussions. Il est nécessaire de réussir à attirer et fidéliser nos jeunes, que ce soit en agriculture comme dans tous les autres secteurs d’activité », a expliqué en préambule Faustin Gaden, secrétaire général de la préfecture de Loir-et-Cher.

Plusieurs générations

Pour éviter les préjugés sur les différentes générations X, Y ou encore Z, l’intervenante Thaïs Herbreteau-Kieken, de l’entreprise de développement Link’s, a pris la parole pendant plus d’une heure pour faire réagir les personnes présentes. Tout le monde a eu droit à un préjugé en fonction de sa génération. L’objectif pour Thaïs Herbreteau-Kieken était surtout de montrer que d’une génération à une autre, la vision des choses est différente. « Pour la génération X, c’est la génération sacrifiée entre celle d’avant et celle d’après la Y », explique l’intervenante.

Puis, elle est longuement intervenue sur la génération qui pose souvent problème, la génération Z : « Une jeunesse comprise entre 13 et 30 ans et des jeunes qui au sein même de leur propre génération ne se comprennent pas toujours. Ils ne souhaitent pas attendre la retraite pour réaliser leurs rêves, ils n’hésitent pas à prendre des jours de congés pour des vacances, ils veulent un travail qui ait du sens, et ont besoin d’un équilibre vie professionnelle et vie personnelle ».

Toutefois, des solutions existent pour comprendre et manager ces jeunes générations. « Il est nécessaire de mettre en place des entretiens saisonniers pour poser des questions sur la vie du salarié. Il est inutile de chercher le mouton à cinq pattes, il vaut mieux garder son salarié actuel et prendre le temps de le comprendre », a assuré Thaïs Herbreteau-Kieken.

Le droit à l’échec

Après son intervention, une table ronde a eu lieu avec Julie Chevalier, étudiante de 22 ans à l’Insa de Blois et en alternance chez Phiniat, Bassekou Cissé, consultant en recrutement à la ville de Blois de 25 ans, et Alexandra Nouvelon, DRH chez Thiolat. En recherche d’expériences, les jeunes souhaitent avant tout qu’on les autorise à échouer. « Nous vivons dans une société où nous n’avons pas le droit à l’échec. Mais je remercie mon N+1 de m’avoir donné un projet en sachant que je ne réussirais pas. Nous avons eu une discussion sur les causes et les solutions et j’ai énormément appris de cet échec », a expliqué Julie Chevalier.

L'équilibre vie professionnelle et personnelle est devenu un critère prioritaire pour les jeunes générations. « J’ai travaillé quatre mois chez Amazon, mais c’était loin de chez moi. Je n’avais plus de temps pour moi alors je suis parti. Aujourd’hui, j’ai un salaire moindre, mais j’ai trouvé du sens dans mon métier et j’ai de nouveau un équilibre », a souligné Bassekou Cissé.

Les échanges se sont poursuivis durant un moment de convivialité permettant aux différentes générations présentes de mieux se comprendre.

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