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Michel Rouger fait vivre la Grande guerre

Michel Rouger dirige le plus grand musée européen dédié à la Première Guerre mondiale qui a ouvert à Meaux (Seine-et-Marne) en novembre 2011.

« À travers la Grande guerre, nous sommes entrés dans le XXe siècle »
« À travers la Grande guerre, nous sommes entrés dans le XXe siècle »

Retrouvez ici la visite du musée de Meaux par les agriculteurs de Seine-et-Marne.

Rien ne destinait Michel Rouger à se spécialiser dans le conflit de la Première Guerre mondiale si ce n’est sa formation en histoire et muséologie. Après avoir œuvré à la mise en place de tous les produits de multimédia du Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne (Loire) en vue de sa réouverture en 2001, puis au sein d’un cabinet d’étude en ingénierie culturelle et touristique à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), il est recruté en 2006 en tant que chef de projet du Musée de la Grande guerre à Meaux (Seine-et-Marne). « Une page blanche s’ouvrait à moi », raconte Michel Rouger, heureux d’évoquer le défi lancé à l’époque sur ce territoire marqué par la première bataille de la Marne.


Un terrain surplombant la cité meldoise où était implanté un mémorial offert par les Américains en 1932 en hommage à la première bataille de la Marne et cinquante mille objets issus de la collection de Jean-Pierre Verney, Seine-et-marnais qui lui a fait partager ses connaissances sur cette période : voilà ce dont il disposait pour créer un musée.
Tel un chef d’orchestre, Michel Rouger a participé et dirigé toutes les étapes du projet que ce soit au niveau du concours des architectes, de la création et de l’organisation de l’équipe ou des relations avec le conseil scientifique. « Je me suis également plongé dans l’histoire de la Première Guerre mondiale pour imaginer les pièces à présenter, la scénographie… » Des étapes qui lui ont ouvert les yeux sur la richesse de cette période. « Communication, médecine, évolution mécanique… À travers la Grande guerre, nous sommes entrés dans le XXe siècle », estime Michel Rouger, qui partage avec ceux qui l’entourent — et en premier lieu l’équipe du musée — sa passion pour ce premier conflit dit moderne.


« Le Musée de la Grande guerre se veut un musée de société plus que de la guerre », insiste Michel Rouger, très prolixe sur son « bébé ». Il l’a porté sur les fonts baptismaux le 11 novembre 2011, jour de l’inauguration, et le dirige depuis. La pédagogie, son maître-mot, y tient une place importante. Sa grande fierté trois ans après l’ouverture : avoir donné une âme au musée en marquant sa différence grâce à la diversité de la collection : une force.

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