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Interview
Olivier Barberot : « Notre marque collective doit permettre de communiquer largement sur le cresson »

Cressiculteur à Méréville (Essonne), Olivier Barberot est directeur du Syndicat des cressiculteurs de l’Essonne et administrateur de la FDSEA Île-de-France.

Cressiculteur à Méréville (Essonne), Olivier Barberot est directeur du Syndicat des cressiculteurs de l’Essonne et administrateur de la FDSEA Île-de-France.
© M.G. - Horizons

Horizons : À l'heure de la reprise de la production, comment se portent les cressiculteurs après cet été particulièrement sec ?

Olivier Barberot : Les exploitations vont globalement bien. Nous avons été peu impactés par la sécheresse de l'été car nous avons la chance d'être sur la nappe de Beauce qui est assez peu réactive aux épisodes de sec. En tout cas, sur le bassin versant, l'impact n'est pas flagrant pour nos exploitations, ce qui nous permet aujourd'hui de redémarrer la saison dans des conditions satisfaisantes.

Malgré tout, plusieurs incertitudes demeurent pour cette saison. Expliquez-nous.

D'abord, nous vivons comme l'ensemble des exploitations françaises, toutes productions confondues, la hausse des charges (emballages, intrants…) et du coût de l'énergie. Pour les cressiculteurs équipés de chambre froide et de station de pompage par exemple, la facture énergétique est une grosse interrogation.

Ensuite, nous vivons dans l'incertitude du point de vue du commerce. La hausse générale des prix laisse entrevoir un pouvoir d'achat des ménages qui se rétracte et nous espérons que la consommation sera malgré tout au rendez-vous.

Le dynamisme observé ces dernières années dans la filière cresson se confirme-t-il et la marque collective est-elle opérationnelle ?

Oui, notre filière attire des personnes en reconversion et nous parvenons à installer de nouveaux producteurs ces dernières années. Dernièrement, un jeune homme s'est installé à Cerny par exemple.

Quant à notre marque collective « Cresson de Méréville », elle vient d'être déposée à l'INPI (Institut national de la propriété industrielle, NDLR) grâce aux soutiens financiers du Département de l'Essonne et de la Région notamment. L'ensemble des producteurs qui le souhaiteront pourront commercialiser sous cette marque et nous avons débuté une large communication qui doit nous permettre de rayonner.

 

Sur le sujet, lire aussi Un Mérévillois reprend une des plus vieilles cressonnières

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