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Diversification
« Nous allons faire 20 % de ce que l'on fait d'habitude »

À l'approche des fêtes, la filière foie gras vit une période très compliquée. Rencontre avec le producteur Benoît Pommier, le 5 décembre à Tillay-le-Péneux.

Le 5 décembre, à Tillay-le-Péneux. Le producteur de foie gras, Benoît Pommier et sa cuisinière Séverine, aimeraient mettre autre chose que du pâté dans leurs bocaux&
Le 5 décembre, à Tillay-le-Péneux. Le producteur de foie gras, Benoît Pommier et sa cuisinière Séverine, aimeraient mettre autre chose que du pâté dans leurs bocaux&
© H.C. - Horizons

«Nous allons faire 20 % de ce que l'on fait d'habitude », se désole Benoît Pommier, producteur de foie gras, installé à Tillay-le-Péneux, que nous rencontrons sur son exploitation le 5 décembre, pour faire un point sur la situation de la filière.

Toute la filière touchée

Selon lui, la crise causée par la grippe aviaire depuis de longs mois va engendrer beaucoup de fermetures : « Avant, c'était assez facile à gérer mais l'an passé c'est remonté dans la Vendée où l'on trouve tous les accouveurs. Il n'y a plus de canetons… Et la grippe repart. La seule solution c'est le vaccin, mais les essais sur les reproducteurs ne sont pas très concluants. De plus, de mauvaises décisions ont été prises sous la pression des industriels car si il y a vaccination, il n'y a plus d'export. On se retrouve dans cette situation pour avoir voulu protéger un maillon ».

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