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Édito de Jean-Philippe Garnot
« Nous espérons tous que la betterave puisse apporter aux planteurs sa valeur ajoutée »

En cette fin d’été, Jean-Philippe Garnot, président la CGB Île-de-France, dresse les perspectives de la campagne betteravière et donne rendez-vous aux planteurs pour l’assemblée générale de la CGB Île-de-France mardi 10 septembre à Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne).

Comme chaque année, les services agronomiques des sucreries et les délégations régionales de la CGB réalisent des prélèvements de betteraves dans des réseaux de parcelles réparties sur leurs secteurs. Les résultats obtenus donnent ainsi une tendance à comparer avec les années précédentes, en y intégrant le contexte de l’année.

En 2024, les semis ont été réalisés quinze jours à un mois plus tard qu’habituellement, du fait de la météo pluvieuse du printemps. Les développements végétatifs ont été assez variables, parfois même entre parcelles d’une même zone géographique. Ils ont été impactés par des situations locales diverses, comme des conditions de semis difficiles, des problèmes de structure de sol, d’hydromorphie, d’excès d’eau, de grêle et surtout un manque d’ensoleillement.

Les situations observées en ce début d’été étaient donc très hétérogènes, avec globalement un feuillage développé mais des niveaux de richesse faibles et un rendement racine à peine au niveau de la moyenne 5 ans.

Il convient donc de rester prudent quant à l’estimation du potentiel de rendement de l’année. Attendons les prélèvements réalisés à la fin du mois d’août, ils apporteront plus de précisions.

D’un point de vue sanitaire, la présence de jaunisse paraît faible, les populations de pucerons n’ayant pas été favorisées par les conditions météorologiques froides et humides du printemps alors que la pression était très importante et les moyens de lutte efficaces toujours aussi limités.

La maîtrise de la cercosporiose sera donc déterminante sur les résultats agronomiques de la campagne. La protection fongicide doit se poursuivre et être raisonnée selon les sensibilités variétales et dates prévisionnelles d’arrachage pour préserver le potentiel ''richesse'' des betteraves.

Nous espérons tous que la betterave puisse apporter aux planteurs sa valeur ajoutée aux économies des exploitations malmenées par une moisson décevante. C’est pourquoi la CGB reste également vigilante sur les conséquences des évolutions actées par certains sucriers sur l’optimisation logistique. Elle encourage au dialogue et au pragmatisme pour que la campagne betteravière se déroule dans les meilleures conditions, dans un contexte social, environnemental et économique parfois compliqué.

Ces différents sujets d’actualité seront abordés lors de l’assemblée générale Île-de-France le 10 septembre prochain, à partir de 9 h 30 à Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne), pour échanger sur le rôle et les actions des organisations techniques et syndicales au service des planteurs.

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