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Ovinpiades : un moment unique pour Camille et Aoleone

Lors du Salon de l’agriculture au Parc des expositions à Paris a eu lieu la finale des Ovinpiades à laquelle ont participé deux élèves du lycée agricole de Vendôme (Loir-et-Cher).

Camille Bray de Vos (à g.) et Aoelone Monnier (à d.) ont participé à la finale des Ovinpiades au Salon de l'agriculture à Paris, accompagnées de leur professeure Pauline Dartois.
Camille Bray de Vos (à g.) et Aoelone Monnier (à d.) ont participé à la finale des Ovinpiades au Salon de l'agriculture à Paris, accompagnées de leur professeure Pauline Dartois.
© L.B. - Horizons

Samedi 22 février, Camille Bray de Vos et Aoleone Monnier, élèves en BTS Productions animales au lycée agricole de Vendôme, ont fièrement représenté les couleurs du Loir-et-Cher lors des Ovinpiades nationales au Salon de l'agriculture. Sélectionnées après des qualifications régionales, elles ont fait partie des 40 meilleurs jeunes bergers de France à concourir à Paris.

Un parcours méritant jusqu'à la finale

Avant d’aller jusqu’à Paris, les deux étudiantes ont dû se mesurer aux jeunes bergers de la région Centre-Val de Loire lors des épreuves régionales. Si Camille Bray de Vos s'est classée directement parmi les qualifiées, Aoleone Monnier a bénéficié d'un heureux coup du destin : initialement troisième et donc non qualifiée, elle a finalement obtenu sa place pour Paris à la suite d’un désistement.

Sur les 40 finalistes en lice lors de la grande finale à Paris, Camille a terminé à la 27place, tandis qu'Aoleone s'est distinguée en décrochant la 11place du classement général et la 2e place chez les filles, devenant ainsi la seconde meilleure jeune bergère de France, derrière Jeanne Touzelet (encadré ci-dessous). Sa performance a été particulièrement marquée par une première place à l'épreuve de note d'état corporel, une distinction dont elle se dit très fière : « Je ne m'y attendais pas, j'étais très heureuse. C'est une grande fierté ».

Une préparation rigoureuse

Leur réussite n’est pas le fruit du hasard. Elles ont pu profiter d’une préparation intense encadrée par leur professeure, Pauline Dartois. Chaque mercredi après-midi, ainsi qu'un autre jour en semaine, était dédié aux entraînements pratiques et théoriques. Le jeu de société La Bêêle aventure, conçu par Pauline Dartois, a aussi été un précieux outil pour approfondir leurs connaissances sur l'élevage ovin. « C'était une grosse journée avec une attente très longue, mais elles ont très bien réussi », souligne leur enseignante, fière du parcours de ses élèves.

Une expérience marquante pour l’avenir

Cette aventure a non seulement enrichi leur parcours personnel, mais elle représente aussi un atout professionnel indéniable. « Participer à un concours comme celui-ci, c'est un plus pour leur CV. Les Ovinpiades sont reconnues par la filière », explique Pauline Dartois. Pour la suite, Aoleone Monnier, non issue du monde agricole, envisage un Certificat de spécialisation (CS) en vaches allaitantes à Chartres avant de devenir salariée et, à terme, s’installer. De son côté, Camille Bray de Vos, actuellement en première année de BTS Productions animales, poursuivra ses études avec une licence et un CS dans la filière porcine, avec l'ambition de devenir salariée avant, peut-être, de s’installer elle aussi.

Malgré le stress et l'intensité du concours, les deux jeunes femmes garderont un souvenir impérissable de cette expérience unique, qui leur ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir.


La finale des 20es Ovinpiades des jeunes bergers s’est tenue le jour d’ouverture du Salon international de l’agriculture 2025. La meilleure jeune bergère de France 2025 est notre locale Jeanne Touzelet, qui habite à Olivet (Loiret) et est élève de la Bergerie nationale de Rambouillet (Yvelines) — nous lui consacrerons prochainement un article. La région Occitanie a brillé en remportant deux des trois titres en jeu. Le meilleur jeune berger de France 2025 est Anthony Rispal, du CFA du Lot, et le meilleur projet collectif a été remis à trois élèves du lycée La Cazotte (Aveyron) : Gaëlle Martin, Anna Roinnel et Clothilde Knepper. Pour cette 20e édition, « la diversité est à l'honneur » se sont félicités les organisateurs. Un nombre de plus en plus important de jeunes femmes figure parmi les finalistes, et une proportion inédite de candidats n’a pas de parents agriculteurs. Ces chiffres illustrent l'ouverture croissante du métier d'éleveur de brebis à de nouveaux profils et témoignent du succès des Ovinpiades dans leur mission de transmission et de valorisation du savoir-faire ovin. Ce concours contribue au renouvellement des générations pour assurer la pérennité de la filière ovine et le métier d'éleveur de brebis est de plus en plus reconnu pour ses atouts : un contact quotidien avec les animaux, des débouchés variés et une rentabilité encourageante. Ces efforts commencent à payer : selon le recensement agricole 2020 de l'Institut de l'élevage (Idele), chaque année, le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 nouvelles installations. Pour cette 20e édition, près de 1 000 jeunes âgés de 16 à 24 ans suivant une formation (du Capa au BTS) dans l’un des 100 établissements agricoles participants ont concouru aux différentes sélections de l’automne 2024/hiver 2025 pour accéder à la finale nationale. À l’issue des 19 sélections territoriales, 40 jeunes bergers, dont 16 filles, ont participé à la finale nationale.

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