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Peut-on se passer de la viande ?

Lors de la cinquième édition du forum de l’Open Agrifood, mercredi 21 novembre, quelques intervenants se sont penchés sur la protéine végétale, qui est une solution envisagée pour nourrir la planète.

De g. à d. : Arnaud de Belloy, Céline Laisney, Edouard Malbois et Rémi Rocca.
De g. à d. : Arnaud de Belloy, Céline Laisney, Edouard Malbois et Rémi Rocca.
© Sabrina Beaudoin

Les protéines animales sont de plus en plus controversées : mobilisation des terres agricoles pour nourrir les animaux, consommation de la ressource en eau, bien-être animal,
problèmes cardiovasculaires… Les protéines végétales apparaissent alors comme la solution pour nourrir la planète. C’était l’objet de la cinquième édition du forum de l’Open Agrifood.
Le végétarisme, végétalisme, flexitarisme et le véganisme montent en puissance même si pour ces derniers cela représente à peine 1 % de la population française. On parle de viande végétale et même de viande in vitro.
« Chez McDonald’s nous avons  la galette de légumes pour les végétariens mais nous n’allons pas abandonner la viande.
Nous travaillons avec plus de 45 000 éleveurs bovins en France et nous avons un programme de travail avec les jeunes agriculteurs » assure Rémi Rocca, directeur achats-qualité chez McDonald’s. Pour le PDG de Herta France, Arnaud de Belloy, l’idée est la même. Les protéines végétales sont trop chères pour être accessibles, comparées à de la protéine animale. Pas question d’arrêter la viande : « Nous avons créé une saucisse végétale. C’est un produit assez spécial qui n’est pas naturel. Nous avions un arrière goût un peu mauvais à la dégustation, il fallait peaufiner la fabrication, c’est un nouveau savoir-faire » précise-t-il en rappelant qu’en France, il y a « le meilleur jambon cuit au monde ». Le végétal demande beaucoup plus d’hectares que l’élevage dans l’objectif de nourrir la planète.

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