Aller au contenu principal

Plants
Pomme de terre : Semae alerte sur les pratiques à risques

Semae rappelle les règles et les risques liés à l’autoproduction de plants fermiers et à la coupe de plants certifiés.

Des règles sont à respecter en matière de plants de ferme et de coupe de plants.
Des règles sont à respecter en matière de plants de ferme et de coupe de plants.
© archives

L'interprofession des semences et plants, Semae, rappelle, dans un communiqué de presse publié le 14 mars, les règles et les risques liés à l’autoproduction de plants fermiers et à la coupe de plants certifiés.

L’autoproduction de plants fermiers, à savoir l’utilisation de tout ou partie de sa récolte issue de plants certifiés pour un emblavement l’année suivante, est autorisée mais très encadrée et doit être anticipée et suivre une procédure sanitaire rigoureuse, explique ainsi l'interprofession. Le plant fermier ne peut être utilisé que par son propre producteur, uniquement à partir de plants certifiés, sur sa propre exploitation, et ne peut en aucun cas faire l’objet d’échanges avec d’autres agriculteurs. Ainsi, que la variété soit libre ou protégée, un producteur de pommes de terre devra :

- avant plantation des plants certifiés (soit plus d’un an avant la replantation des plants fermiers) : effectuer une déclaration au Sral (Service régional de l'alimentation) et demander des prélèvements de sol des parcelles concernées, suivis d’une analyse officielle pour vérifier l’absence de nématodes à kystes ;

- en cas d’absence de nématodes : demander un prélèvement et une analyse officielle de bactéries de quarantaine sur tubercules de la récolte issue des plants certifiés.

Semae rappelle également que la plantation de plants fermiers de variétés protégées doit faire l’objet d’une déclaration à la Sicasov l’année de plantation des plants fermiers, et que les producteurs doivent payer une part des droits d’obtention correspondants.

Risques liés à la coupe de plants

La coupe de plants consiste à couper des plants certifiés et à cicatriser les demi-plants avant plantation. Si la pratique est mise en œuvre par certains opérateurs économiques, Semae rappelle toutefois que :

- la qualité de la culture n’est pas garantie en cas de coupe de plants et dépendra de facteurs variés comme la maturité, le taux de matière sèche ou encore les conditions d’implantation ;

- la coupe de plants nécessite leur décertification, et les plants coupés ne peuvent plus être certifiables, ce qui implique un transfert de responsabilité en cas de problème en cours de végétation ou à la récolte.

Plus d'infos sur www.semae.fr.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Publicité