Aller au contenu principal

Pommes de terre de conservation : Bon démarrage de la campagne 2016/2017

Alors que s’est achevée, le 15 août, une saison de pommes de terre primeurs très satisfaisante, succédant à une campagne 2015/2016 de pommes de terre de conservation, elle aussi commercialement positive, l’UNPT, Union nationale des producteurs de pommes de terre, a dressé le bilan de ces campagnes et présenté ses premières prévisions pour 2016/2017, et ses réflexions sur l’évolution de cette production à plus long terme.

© V. Marmuse / CAIA

La campagne de pommes de terre de conservation 2015/2016 s’est déroulée dans un contexte d’équilibre offre/ demande qui a permis aux prix de rebondir après une saison 2014/2015 médiocre. L’absence de stocks de vieilles pommes de terre a laissé la voie libre aux primeurs dont la commercialisation s’est déroulée dans la sérénité sur des bases de prix à la production variables selon les bassins, mais que l’on peut estimer en moyenne de 25 % supérieures à celles de 2015. L’absence de stock de tubercules ancienne récolte a favorisé l’accès des primeurs aux rayons de la grande distribution, mais l’engagement de celle-ci en faveur de la primeur française ne se résume pas à la seule conjoncture. Il s’est agi d’une démarche de filière dans le cadre interprofessionnel (la FCD, grande distribution, fait partie de l’interprofession, CNIPT) et l’esprit devrait en perdurer. Pour ce qui est de la nouvelle campagne de conservation, on pouvait craindre qu’une augmentation des surfaces en France et chez les principaux producteurs du Nord-Ouest de l’U.E, se traduise par une surabondance d’offre et son corolaire de dégradation des prix. Mais les conditions météorologiques ont entraîné des baisses de rendements estimées à 10 % par rapport à la moyenne pluriannuelle, les dégâts causées par les inondations de parcelles – catastrophiques pour certains producteurs - ayant entraîné la perte d’environ 1 % des surfaces. La production, sauf accident climatique majeur, tournerait selon l’UNPT autour de 5,6 Mt, de l’ordre de 1 % supérieur à la moyenne quinquennale.

Planter ce qui peut être vendu

Le marché, entre la consommation intérieure en frais, l’exportation et l’industrie de transformation, dynamique, paraît en mesure d’absorber cette offre ; en tout cas, il démarre sur des bases de prix optimistes. Il faut cependant, comme le préconise Arnaud Delacour, président de l’UNPT veiller à l’équilibre offre/demande en partant du principe « plantez ce que vous êtes assurés de vendre ». Les variétés à chair ferme, les pommes de terre destinées à l’industrie de transformation ou à la féculerie, font partie des débouchés prometteurs. Une étude réalisée avec le concours de FranceAgriMer sur les perspectives à l’horizon 2025 devrait apporter des enseignements substantiels à l’orientation de cette culture.

PotatoEurope : les 14 et 15 septembre à Villers-St-Christophe

« PotatoEurope » se déroulera cette année à Villers-St-Christophe, à mi-chemin entre Paris et Lille. Plus de 10 000 visiteurs sont attendus sur les 44 hectares de chantiers dynamiques de démonstration et dans les stands du Village du Commerce. Ce salon de plein champ, organisé par Arvalis Institut du végétal avec l’appui de l’ensemble de la filière pomme de terre française, est devenu un rendez-vous d’affaires mondial pour ce secteur. Les démonstrations dynamiques et la présentation des innovations techniques qui se dérouleront au cours de ces deux journées seront couronnées par la remise de prix du concours « Victoire Profil », organisé par l’UNPT à 24 innovations techniques.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité