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Faune
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir

Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir (Loir-et-Cher). Cette première historique s’inscrit dans une volonté d’optimisation de la gestion de grand gibier.

C’est une première et une innovation technologique importante qui a eu lieu en Loir-et-Cher. Pour la première fois dans le département, un vaste comptage de grands gibiers (cerfs élaphes, chevreuils, sangliers) a été réalisé par drone, sur le massif forestier de Marchenoir qui s’étend sur 4 200 hectares. L'opération s'inscrit dans une expérimentation régionale conduite par la Fédération départementale des chasseurs de Loir-et-Cher (FDC 41), en lien avec les autres fédérations de la région Centre-Val de Loire et celle d’Île-de-France.

14 télépilotes en action

Quatorze télépilotes, issus des six Fédérations des chasseurs de la région, ont été mobilisés pour appliquer un protocole fondé sur les expériences précédentes à Amboise (2023) et Hableau (2024). Deux semaines de préparation technique ont été nécessaires en amont : découpage du territoire en zones de 300 hectares, repérage des sites de décollage et briefing des équipes. L’opération s’est tenue fin février, une période propice à l’observation grâce à la nudité des feuillus et à de bonnes conditions thermiques. Chaque télépilote, équipé d’un drone à capteur thermique et accompagné d’un observateur, qu'il soit technicien, chasseur, agriculteur ou encore forestier, a survolé son secteur sans perturber la faune notamment grâce à une altitude de vol de 120 mètres.

Des résultats encourageants

Les conditions météo étaient satisfaisantes malgré un vent de 20 km/h et elles ont permis 64 observations de cerfs élaphes, dont une harde impressionnante de 53 individus. Au total, un effectif minimum de 268 cerfs a été recensé, dont 86 % sur moins de la moitié de la surface étudiée. Des sangliers, chevreuils et autres espèces (renards, martres, blaireaux, bécasses) ont également été comptabilisés. Cette méthode innovante promet d'améliorer la précision des estimations et d’optimiser la gestion du grand gibier. Le président de la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, Hubert-Louis Vuitton l'assure lui-même : « J’espère que cette expérience marquera le début d’une utilisation réfléchie des nouvelles technologies dans la gestion durable de la faune sauvage. »

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