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Diversification
Première journée diversification au gîte La Gastine

La troisième édition des journées diversification a débuté par la découverte du gîte La Gastine, aménagé par la famille Hureau à Mondreville, lundi 29 novembre.

Les journées diversification organisées par la chambre d’Agriculture de région Île-de-France se veulent un moment de partage d’expériences autour d’un projet de diversification. Ainsi, la troisième édition de cette opération a débuté lundi 29 novembre par une visite sur le thème de l’accueil à la ferme et hébergement au sein du gîte La Gastine à Mondreville. La propriétaire des lieux, Marie-Noël Hureau, exploitante agricole aujourd’hui retraitée, Pascale Dufour, présidente du relais Île-de-France de Bienvenue à la ferme, et Stéphane Vérynaud, président du relais Gîtes de France Seine-et-Marne, ont ainsi échangé avec des exploitants agricoles pratiquant déjà une activité d’hébergement ou ayant un projet de diversification de ce type.

La famille Hureau a ouvert son gîte en 1998. Il a été aménagé dans une ancienne maison familiale qui tombait en ruine. Le nom, La Gastine, est né de celui des derniers habitants de cette vieille bâtisse, les grands-parents du mari de Marie-Noël Hureau, Gaston et Célestine. À l’époque, 123 000 euros ont été investis, dont 11 000 euros d’aides de la Région et du Département. Le couple a réalisé une partie des travaux lui-même. Le gîte compte quatre chambres avec dix couchages, le but étant d’accueillir des familles.

« Nous ne regrettons pas ce projet. La création du gîte a revalorisé la maison. Et il est super agréable d’avoir des contacts. Si cela n’avait pas fonctionné, nous aurions mis la maison en location, explique Marie-Noël Hureau, qui, plus de vingt ans plus tard, doit refaire quelques travaux d’entretien. À l’époque, la labellisation Gîtes de France était une évidence ». Travailleurs étrangers, familles, dont des fidèles, représentent l’essentiel de sa clientèle. La piscine, ouverte à des horaires précis, constitue un élément d’attractivité durant la période estivale. Et à Noël, des Parisiens vivant en appartement s’y retrouvent. Un gîte de cette capacité fonctionne bien les week-ends. Les clients se posent ici et ne bougent plus. Au fil du temps, Marie-Noël Hureau a vu sa clientèle évoluer. Les Anglais ont été remplacés par des gens du Nord voire du Sud. Et avec la Covid, les gîtes ont été privilégiés aux chambres d’hôtes.

Créé dans les années 1950 pour apporter une diversification aux fermes, le réseau Gîtes de France compte en Seine-et-Marne 249 gîtes, 81 chambres et 3 campings. Certains sont rattachés à des thématiques. En Seine-et-Marne, on manque cruellement de thématique équestre. Sur le site Internet, les décisions de location se font dès les premières secondes avec la photo. Parmi ces hébergements, on trouve dix exploitations labellisées Bienvenue à la ferme qui mettent ainsi en valeur le côté gîte à la ferme.

Enfin, Frédérique Millot, conseiller juridique à la chambre d’Agriculture, a dressé un tableau des points juridiques à intégrer à chaque projet avec deux points clés à résoudre dès le départ : les questions liées à l’urbanisme et le choix de l’activité, en agricole ou commerciale, sachant que les conséquences sont importantes à de nombreux niveaux (fiscalité, urbanisme, fermage…).

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