Aller au contenu principal

Production de noix : un itinéraire technique à appliquer

Comme toute production, celle de la noix obéit à des règles afin de donner un rendement le plus intéressant possible et un produit de qualité.

Sur le marché européen, les États-Unis sont le principal fournisseur de noix avec quatre cent mille tonnes produites par an.
Sur le marché européen, les États-Unis sont le principal fournisseur de noix avec quatre cent mille tonnes produites par an.

« En dix ans, la demande mondiale en noix (coque ou cerneau) a augmenté de 40 % », affirme Vincent Rogez, directeur d’Axéréal fruits et légumes.

Sur le marché européen, les États-Unis sont le principal fournisseur (400 000 tonnes/an) et la France est le premier producteur européen avec 35 000 tonnes/an, mais l’offre ne répond pas à la demande. Cette filière présente donc des perspectives d’évolution afin de satisfaire cette demande grandissante.

Pour cela, les producteurs doivent se soumettre à des critères de qualité : un calibre entre 30 et 32 mm, un taux d’humidité de 12 % maximum pour une noix sèche et de 8 % pour le cerneau et une coque très claire et homogène.

Tout se joue dès la plantation avec le choix du type de noyeraie : un verger traditionnel avec cent arbres à l’hectare, un semis intensif avec cent cinquante à deux cent cinquante arbres à l’hectare ou un verger intensif — soit une conduite en haies fruitières — avec trois cent cinquante à quatre cents arbres par hectare.

Le producteur doit également réfléchir aux variétés (européennes, américaines ou hydrides) et mettre en place un système d’irrigation au goutte-à-goutte ou par micro-aspersion.

Les premières années, avant la pleine production au bout de sept à dix ans, le travail de la taille des noyers est crucial puisqu’il permet de « former » l’arbre : 35 heures de taille par hectare et par an sont nécessaires.

Après plus de sept ans d’entretien et d’investissements, la première récolte a lieu entre septembre et octobre.

Une fois le vibreur — pour faire tomber les noix — et la récolteuse passés, les noix sont transportées à la ferme, lavées, triées, séchées et calibrées avant la commercialisation.

Le 19 novembre, en commission permanente, le conseil régional de Centre Val-de-Loire a voté et adopté le rapport sur la filière de production et de commercialisation de la noix créée par une vingtaine d’agriculteurs de Loir-et-Cher.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité