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Production ovine : le Loiret doit pouvoir progresser

La FDSEA et les JA du Loiret continuent leur tournée des filières. Après avoir rencontré les viticulteurs de l’Orléanais, Jean-Marie Fortin, Charles Perdereau (représentant des JA) et Cédric Benoist sont allés visiter l’exploitation de Loïc Mercier, à Nibelle, producteur de mouton et président du Syndicat ovin du Loiret.

© FDSEA 45

La délégation FDSEA et JA du Loiret s’est rendue, mercredi 10 octobre, sur l’exploitation de Loïc Mercier située à Nibelle. Ils ont pu découvrir les besoins d’une filière en manque d’outils et de conseils. Loïc Mercier est principalement orienté sur la vente d’agnelles reproductrices, mais pour ses mâles, il a fait le choix de la vente directe, faute de débouchés fiables pour la viande.
Si la Cialyn tente de développer le marché, elle se heurte à la faible densité de producteurs (environ 50 sur le département) et rencontre des difficultés pour organiser le lotissage et le ramassage des agneaux.

Se pose également la question de l’accompagnement technique des ateliers. Trop de jeunes producteurs se sont lancés en mouton sans être suffisamment conseillés. Les choix et orientations en matière de races ou de marché ne sont pas toujours opportuns.
De même, ils sont souvent seuls face aux problématiques d’élevage qu’ils rencontrent (adaptation des rations, pathologie, etc.).
Il y a pourtant le Syndicat ovin, que préside Loïc Mercier. Mais ses moyens sont limités.

Il dispose d’une conseillère, motivée et impliquée, mais disponible sur un quart de temps : trop peu pour un accompagnement solide des éleveurs. Du coup, le syndicat peine à avoir des adhérents et à recruter des élus porteurs de projets.
Si on s’en donne les moyens, la filière ovine a pourtant un bel avenir devant elle. Les marchés sont stables et rémunérateurs. Les investissements, au démarrage, peuvent être limités.

À l’instar de la filière viticole, il faut attirer des porteurs de projets, en reprise des exploitations existantes ou en création d’atelier pour des installations ou en diversification.

Pour Jean-Marie Fortin, développer un service de conseil adapté et réactif, mais aussi définir et proposer aux porteurs de projet des modèles de production éprouvés sont des préalables à mettre en place rapidement. Il sera ensuite certainement nécessaire de travailler sur la mise en marché  avec la Cialyn en priorité.
La production ovine semble posséder beaucoup d’atouts économiques, systémique environnementaux et sociétaux. Elle est certainement une voie intéressante de développement et de consolidation de la ferme Loiret qui dispose d’une manne de coproduits qui n’attendent qu’à être valorisés.

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