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Sébastien Rahault : « Notre profession fait intervenir de nombreux acteurs »

Jeune agriculteur installé à Saint-Denis-les-Rebais, Sébastien Rahault a intégré le groupe communication du Festival de la terre de Seine-et-Marne.

Saint-Denis-les-Rebais,jeudi 10 août. Sébastien Rahault est globalement satisfait de la moisson qui s’achève.
Saint-Denis-les-Rebais,jeudi 10 août. Sébastien Rahault est globalement satisfait de la moisson qui s’achève.

Agriculteur depuis septembre 2015, Sébastien Rahault a repris l’exploitation de son oncle – qui part en retraite en septembre -, la ferme du Moncelt à Saint-Denis-les-Rebais.

Blé, colza, escourgeon, féveroles d’hiver et de printemps, orge de printemps, maïs composent l’assolement de cette exploitation de polyculture de 230 hectares, dont les parcelles se situent dans un rayon de 10 km. Le matériel est en co-propriété avec deux voisins. Sébastien Rahault adhère également à une Cuma.

Ce double actif est conseiller agricole au Ceta des Trois-Vallées à Soisson (Aisne), où il conseille un groupe de vingt agriculteurs au niveau technique en grandes cultures. « Nous mettons en place des essais chez les adhérents et on appuie nos conseils sur ceux-ci, afin de travailler dans le contexte pédoclimatique », explique le jeune agriculteur qui précise : « On ne fait que du conseil et aucune vente. On travaille seulement dans le contexte pédo-climatique ». 

Ce Ceta travaille avec celui de Soissons qui regroupe quatre-vingt-dix exploitants agricoles et avec la FDCeta du département de la Marne. Après un premier emploi chez Antedis, une entreprise de travaux agricoles spécialisée dans les expérimentations pour les firmes de semences, il a intégré le Ceta des Trois-Vallées pour lequel il officie encore en parallèle de son activité d’agriculteur.

En début d’année, il a rejoint les JA 77 afin « de connaître du monde et aussi parce qu’il est primordial de recevoir des informations réglementaires et d’être défendu ».

Dynamique, il a intégré le groupe communication du Festival de la terre. « J’aime m’investir. Et il me paraît important de dire que les JA, tout comme les agriculteurs, sont présents. Nous devons montrer à la population que les exploitants agricoles ne sont pas que des conducteurs de tracteurs qui traitent leurs champs, mais que notre profession a une éthique et que nous travaillons avec l’environnement. Notre profession fait intervenir de nombreux acteurs dans des branches variées. ».

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