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Un contrôle phytosanitaire pédagogique à Bougainville

Un contrôle phytosanitaire pédagogique était organisé par la Driaaf mercredi 18 septembre, sur l’exploitation du campus Bougainville.

Brie-Comte-Robert, mercredi 18 septembre. Mohammed Rouina,
chef du pôle phytosanitaire au service régional de l'alimentation, présente aux côtés d'une inspectrice les points de vigilance sur le pulvérisateur.
Brie-Comte-Robert, mercredi 18 septembre. Mohammed Rouina,
chef du pôle phytosanitaire au service régional de l'alimentation, présente aux côtés d'une inspectrice les points de vigilance sur le pulvérisateur.
© L.G.-D. - Horizons

Proposer aux exploitants agricoles une mise en situation afin de présenter les différents points vérifiés lors d’une inspection (matériel d'application, stockage et autorisation des produits phytopharmaceutiques, équipements de protection individuelle, registre des traitements, certiphyto, etc.) et donc de démystifier les contrôles phytosanitaires. Tel est l’objectif du contrôle phytosanitaire pédagogique organisé sur l’exploitation agricole du campus Bougainville à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) mercredi 18 septembre, par le pôle phytosanitaire du service régional de l'alimentation de la Driaaf.

Agriculteurs et organismes agricoles étaient conviés à cette matinée qui se décomposait en trois ateliers à l’instar du contrôle phytosanitaire. Premier d’entre eux, le local phytosanitaires et les équipements de protection individuels (Epi) qui doivent être stockés à l’extérieur de celui-ci.

Second atelier, le contrôle pulvérisateur qui, rappelons-le, est soumis à un contrôle technique (c’est également valable pour le matériel de traitement des semences). C’est le moment pour l’inspecteur de vérifier l’équipement en buses anti-dérives, les déflecteurs sur semoir à maïs et d’interroger les exploitants agricoles sur les moyens pour éviter les pollutions (zones de non traitement par exemple).

Enfin, le contrôle porte sur différents documents comme le Certiphyto, les bons d’élimination des produits qui suivent des filières d’élimination ou bien encore le registre de traitement. Ce dernier comporte quatre mentions obligatoires (culture, date, nom complet du produit utilisé et dose). En 2026, il devra se faire sous format dématérialisé. Le contrôle porte sur trois parcelles avec trois cultures différentes. Un prélèvement de produits végétaux est parfois effectué mais ce n’est pas systématique.

Par contre deux contrôles en un sont parfois réalisés. Le second se fait dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac. Dans ce cas, la non conformité peut induire une pénalité.

Le contrôle phytosanitaire pédagogique est l’occasion pour les inspecteurs d’échanger et de ne pas avoir une image trop déconnectée. La réglementation s’appuie sur des résultats scientifiques. Leur message : « nous ne sommes pas là pour faire du répressif mais une grande part de pédagogie. Les mesures prises sont graduées et proportionnelles. Néanmoins, le contrôle est indispensable et assoie la crédibilité pour garantir le respect de la réglementation. »

En 2023, en Seine-et-Marne, le service régional de l’alimentation (Sral) de la Driaaf a réalisé dans le domaine agricole 41 contrôles dont 33 dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac.

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