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Une visite préfectorale au cœur de la Beauce

Sophie Brocas, préfète du Loiret et de la région, a découvert l’entreprise Les Trois laboureurs, à Outarville mardi 25 mars, dans le cadre d'une visite organisée par la com-com de la Plaine du nord-Loiret.

Mardi 25 mars, à Outarville. Sophie Brocas, préfète du Loiret, Christophe Hurault, sous-préfet de Pithiviers, et Pierre Coisnon, fondateur et dirigeant des Trois laboureurs.
Mardi 25 mars, à Outarville. Sophie Brocas, préfète du Loiret, Christophe Hurault, sous-préfet de Pithiviers, et Pierre Coisnon, fondateur et dirigeant des Trois laboureurs.
© F.J. - Horizons

Mardi 25 mars, Sophie Brocas, préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire, s’est rendue à Outarville dans le cadre d’une visite organisée par la communauté de communes de la Plaine du nord-Loiret. À cette occasion, elle a découvert l’entreprise Les Trois laboureurs, un modèle d’agriculture indépendante et intégrée, fondée par des agriculteurs désireux de reprendre la main sur leur production.

Créée en 1997, l’entreprise Les Trois laboureurs est spécialisée dans la production, le conditionnement et la commercialisation de pommes de terre cultivées en Beauce. Forte de son ancrage local, elle répond aussi bien aux attentes du marché national qu’international. Son objectif est clair : maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur, du champ jusqu’au client, sans dépendre d’intermédiaires extérieurs. « Ça m’intéressait de voir un créateur et un chef d’entreprise qui peut être fier », a déclaré Sophie Brocas, saluant le travail et la vision de Pierre Coisnon, à la tête des Trois laboureurs. Ce dernier a rappelé avec conviction : « La Beauce est une référence qualité en Europe pour les pommes de terre », soulignant l’importance de préserver et valoriser ce patrimoine agricole.

Eau : un défi partagé

La visite a également permis d’aborder la question de la gestion de l’eau, enjeu crucial pour l’agriculture. « Les agriculteurs ont besoin d’eau, évidemment, mais on sait que la ressource va être moins abondante, ou en tout cas pas disponible au même moment. Il va falloir la partager, notamment l’été. Il faut donc soutenir tout ce qui permet aux agriculteurs de réduire leur consommation d’eau », a souligné la préfète.

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