Aller au contenu principal

Viticulture
Vendanges 2023 : manque de main-d’œuvre dans les vignes

Les viticulteurs de Loir-et-Cher ont eu des besoins importants dans les vignes durant les vendanges. Le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher a dû faire face à une forte pénurie de main-d’œuvre.

La main-d’œuvre est toujours un facteur essentiel pour le travail des vendanges en Loir-et-Cher. Toutefois, la ressource locale s’affaiblit d’année en année avec une demande qui, elle, se stabilise, voire parfois augmente, comme pour cette campagne 2023. Le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher a lui-même rencontré des difficultés dans le recrutement de main-d'œuvre cette année. « Pour subvenir complètement aux besoins de nos adhérents, il nous a manqué 30 équivalents temps plein », regrette Marion Vanneron, chargée de développement emploi pour le GE 41.

Pénurie de main-d’œuvre

Avec une demande en légère augmentation pour les vendanges 2023 et une main-d’œuvre en légère baisse, la difficulté a été rude pour le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher. « On a dû faire face encore davantage à la pénurie de main-d’œuvre que les années précédentes. Les besoins dans les vignes étaient plus importants », explique Hugues Savar, coordinateur du GE 41. Pour répondre aux besoins des vignerons et viticulteurs, le GE 41 fait appel à des travailleurs bulgares, malgré un intense recrutement au niveau local. « Il est de plus en plus difficile de recruter de la main-d’œuvre locale, notamment à cause d’un problème de mobilité », précisent d’une seule voix Marion Vanneron et Hugues Savar. Sur 130 personnes recrutées par le Groupement d’employeurs, seulement une quarantaine étaient issues du vivier local. « Nous avons été obligés parfois de faire des contrats pour une seule journée de travail effectuée. Même si cela augmente notre charge de travail, nous sommes dans l’obligation de répondre au mieux aux besoins de nos adhérents », affirme Hugues Savar.

Favoriser le local

Face à cette pénurie, le Groupement d’Employeur est dans l’obligation de trouver des solutions. « Nous travaillons actuellement pour activer des partenariats locaux avec différents organismes dont Pôle emploi ou encore les Missions locales. Il est primordial de diversifier les viviers », précise la chargée de développement emploi. Déjà, lors du recrutement au moment des vendanges, Hugues Savar et Marion Vanneron ont dû activer d’autres canaux de communication pour toucher le plus de personnes possible, créant parfois de belles surprises. « On a une dizaine de personnes qu’on a réussi à recruter et qui ne connaissaient pas le monde viticole. Ce sont des bons profils qui sont déjà très motivés et intéressés pour réaliser d’autres travaux comme la taille des vignes », détaille le coordinateur du GE 41. Parce qu’après les vendanges, les travaux de taille vont vite arriver avec également un fort besoin de main-d’œuvre. Par ailleurs, chaque année, le GE 41 organise, en partenariat avec le lycée viticole d’Amboise, une formation de taille des vignes avec quelques saisonniers.

Ces vendanges compliquées en termes de main-d’œuvre ont mis en lumière « la nécessité de favoriser le vivier local », conclut Marion Vanneron.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Les préparatifs battent leur plein, comme ici pour la communication dans les commerces et aux bords de routes. L'installation sur site prendra deux jours et mobilisera une quarantaine d'adhérents au moins.
Terre en fête : la ruralité à l’honneur à Dadonville ce dimanche
Plongez au cœur de la ruralité ce dimanche 14 septembre à Dadonville avec Terre en fête ! Animations, animaux, matériel…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
Publicité