Aller au contenu principal

Diversification
Accueil et hébergement à la Ferme de la Mercy

La Ferme de la Mercy à Chenoise (Seine-et-Marne), qui s’est diversifiée dans l’accueil et l’hébergement à la ferme, a reçu le 8 décembre les participants à une Journée diversification.

Chenoise, jeudi 8 décembre. La propriétaire des lieux, Sylvie Cackaert, a accueilli les participants à la Journée diversification dans son gîte.
Chenoise (Seine-et-Marne), jeudi 8 décembre. La propriétaire des lieux, Sylvie Cackaert, a accueilli les participants à la Journée diversification dans son gîte.
© L.G.-D. - Horizons

De nombreux agriculteurs cherchent à se diversifier. Les Journées diversification organisées par la chambre d’Agriculture leur permettent de venir sur le terrain chez un agriculteur qui a déjà tenté l’aventure et qui peut en parler librement. Cette journée favorise les échanges. En parallèle, la chambre d’Agriculture a ouvert un PAD (Point accueil diversification) qui propose un accompagnement en cas de projet. Ainsi, jeudi 8 décembre se déroulait une journée à la Ferme de la Mercy, à Chenoise, chez Sylvie et Jean-Claude Cackaert, où des activités d’accueil et d’hébergement à la ferme (gîte et camping, ainsi qu’une ferme pédagogique) ont été développées.

Les hôtes du jour se sont lancés dans l’accueil à la ferme dès 1994 avec une ferme pédagogique et un camping à la ferme.

Le camping ayant une période d’activité restreinte dans l’année, ils ont décidé de créer un gîte dans l’objectif de se dégager un complément de revenu quand l’emprunt sera fini au moment de la retraite. Ouvert depuis quinze ans, le gîte est agréé Tourisme et handicap. « Faites attention aux architectes », alerte Sylvie Cackaert. Le couple a choisi de ne garder qu’un mur de l’ancienne grange et d’abattre le reste pour faciliter la création d’espace, de portes à la largeur adéquate, etc. Ce gîte est modulable en fonction des places nécessaires.

Du travail supplémentaire

Autre point de vigilance : le choix des entrées et accès. « Ici les gens n’entrent pas dans notre cours, mais la ferme est un lieu de travail et les enfants doivent être surveillés », souligne Sylvie Cackaert qui alerte également sur l’impact de cette activité sur la vie de famille. « Être deux permet de se suppléer. Une diversification est une activité en plus qui prend du temps ». Le gîte nécessite, par exemple, sept heures de ménage par location. Côté camping, le bloc sanitaire, nettoyé tous les jours, vient d’être agrandi. Une heure de nettoyage quotidienne est nécessaire. Sans oublier la tonte.

Ont suivi des discussions plus pratiques (location de linge, organisation avec la laverie pour les draps, le classement Gîtes de France en épis, celui d’Atout France dont dépend le montant de la taxe de séjour, importance du budget pour les équipements de départ…), mais aussi sur le type d’hébergement développé et ses différences. « Un gîte ne fait pas de revenu immédiat mais valorise un patrimoine pour le long terme, alors qu’une chambre d’hôte nécessite plus d’investissement au quotidien mais rapporte plus », note l’exploitante.

La présidente de Bienvenue à la ferme, Pascale Dufour, a rappelé que pour adhérer au réseau pour un hébergement, il est nécessaire d’adhérer à Gîtes de France, qui apporte différents services, qui ont été détaillés par son président Seine-et-Marne, Stéphane ­Vérynaud.

Enfin, la juriste fiscale de la Chambre, Frédérique Millot, a dressé un panorama des points clés à intégrer au niveau juridique et foncier.

Le saviez-vous ?

Gîtes de France est né en 1955 de l’idée d’un sénateur pour permettre aux agriculteurs d’avoir un revenu complémentaire. Cette initiative intervenait dans une logique d'aménagement du territoire alors que les campagnes se vidaient de ses habitants et que le bâti était menacé de ruine. Le réseau a bien fonctionné grâce notamment aux femmes qui ont trouvé une activité sympathique.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Publicité