Aller au contenu principal

Foncier
Achat en viager : vigilance dans la rédaction du contrat

Acquérir un bien en viager peut s’avérer une bonne comme une mauvaise opportunité. Il faut être particulièrement attentif aux clauses inscrites dans le contrat.

© J.L./illustration

Lors d’un achat en viager, une étape importante est la définition du bouquet. Il s’agit du prix payé comptant à la signature du contrat de vente. En général, le bouquet vaut entre 25 et 40 % de la valeur décotée du bien. Plus le bouquet est important, plus la rente sera faible, et vice versa.

Qui dit viager dit incertitude quant au prix final réellement payé : le vendeur peut battre des records de longévité, mais entre-temps, le logement se sera probablement valorisé…

Dans certains cas, le vendeur occupe le bien, on parle alors de « viager occupé ». Il dispose ainsi d’un droit d’usage et d’habitation. Ce n’est pas pour autant de l’usufruit. En viager, le vendeur n’a pas le droit de louer le bien et d’encaisser les loyers. S’il est contraint à quitter son logement mis en viager, par exemple s'il part en maison de retraite, la rente est majorée. En effet, le viager devient « libre ».

Dans un viager occupé, la répartition des charges et des impôts se fait selon une grille qui régit les rapports bailleur-locataire. Le plus fréquemment, le bailleur règle l’entretien et les charges courantes. L’acheteur assume la taxe foncière, les grosses réparations et les charges exceptionnelles. Dans le cas d’un viager libre, toutes les charges sont payées par l’acheteur, sauf mention contraire.

La clause résolutoire est un point essentiel du contrat de viager. Elle précise les conséquences du non-versement des rentes par l’acquéreur. Des sanctions financières peuvent être prévues, le vendeur peut mettre fin au contrat de vente sans rembourser l’acquéreur… Bref, il faut être vigilant sur ce point en amont.

Le montant de la rente peut être revalorisé chaque année. Le choix de l’indice est à définir dans le contrat initial du viager. Le plus souvent, l’indice Insee mensuel des prix à la consommation de l’ensemble des ménages hors tabac est utilisé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Les préparatifs battent leur plein, comme ici pour la communication dans les commerces et aux bords de routes. L'installation sur site prendra deux jours et mobilisera une quarantaine d'adhérents au moins.
Terre en fête : la ruralité à l’honneur à Dadonville ce dimanche
Plongez au cœur de la ruralité ce dimanche 14 septembre à Dadonville avec Terre en fête ! Animations, animaux, matériel…
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
Publicité