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Région
Alexandra Dublanche visite la ferme laitière de Mauperthuis

La vice-présidente de la Région en charge notamment de l’Agriculture, Alexandra Dublanche, s’est rendue mercredi 3 mars sur l’exploitation laitière d’Aurore Paquet et Joris Borowiec à Sancy-les-Meaux (Seine-et-Marne).

Alors que le Salon de l’agriculture aurait dû se tenir en cette première semaine de mars et que le plan élevage de la Région Île-de-France devrait bientôt sortir, la vice-présidente de la Région en charge du Développement économique, de l’Attractivité, de l’Agriculture et de la Ruralité, Alexandra Dublanche, a souhaité se rendre dans une exploitation agricole.

Ainsi mercredi 3 mars, elle a été accueillie sur l’exploitation laitière de la famille Paquet, la Ferme de Mauperthuis à ­Sancy-les-Meaux (Seine-et-Marne), en présence du président de la FDSEA 77, Cyrille Milard, et du secrétaire général élevage de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France et président des producteurs de lait, Jean-Claude Pette.

Aurore Paquet, 26 ans, s’est installée en 2017 avec son compagnon, Joris Borowiec, sur l’exploitation familiale. Auparavant, ses parents, Sylvie et Gérard Paquet, ainsi que son oncle étaient en Gaec sur cette exploitation laitière où une partie de la production est transformée.

Le jeune couple souhaite développer la transformation en direct (actuellement 10 % de la production), la gamme de produits fabriqués et la vente en circuits courts notamment en GMS — il travaille déjà avec Leclerc et Grand frais. « 

C’est un débouché important pour lequel la demande existe », a souligné Alexandra Dublanche qui a rappelé la mise en place en cette période de crise des aides au développement des circuits courts qui, face à la demande, devraient être remises en place régulièrement.

La production est également commercialisée au sein de la boutique à la ferme et la commune souhaite leur mettre à disposition un terrain pour monter un distributeur, l’exploitation étant excentrée du bassin de vie des consommateurs.

La troupe de soixante vaches laitières, traites à l’aide d’un robot, présente un niveau de production élevé : 10 520 litres/an.

« Nous avons aussi la chance d’avoir du lait AOP, donc payé un prix convenable par notre collecteur, Lactalis, même si le cahier des charges est parfois contraignant. Il est par exemple difficile de trouver du tourteau tracé, relève le producteur qui développe la production de fourrage pour être le plus autonome possible. La génétique développée par mon beau-père et l’alimentation pour laquelle nous nous appuyons sur un nutritionniste expliquent ce niveau de production ».

L’enrubannage, important consommateur de plastique, a été remplacé par de l’ensilage. Pour cet investissement, comme pour l’acquisition d’une yaourtière, ils ont bénéficié d’un soutien à l’investissement à hauteur de 40 %.

« Nous avons une reprise lourde. Aujourd’hui, nous avons assez développé pour embaucher une personne, notamment pour relancer la boutique », conclut Aurore Paquet.

« Nous voulons vous aider à aller chercher de la valeur, vous développer, être indépendant. On veut aussi harmoniser les marques. Nos services ou notre partenaire incontournable, la chambre d’Agriculture sont là pour répondre à vos questions », s’est exprimé Alexandra Dublanche après avoir retracé l’historique du soutien à l’agriculture de la région depuis 2015 et la mise en place du Pacte agricole régional et dernièrement du pacte régional pour l’alimentation.

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