Aller au contenu principal

Innovation
Contre les limaces, la Chambre teste Limacapt

La chambre d'Agriculture teste Limacapt, un capteur connecté pour la détection et le comptage automatisé de limaces.

La chambre d'Agriculture teste Limacapt, un capteur connecté pour la gestion des limaces.
La chambre d'Agriculture teste Limacapt, un capteur connecté pour la gestion des limaces.

La chambre d’Agriculture de région Île-de-France a testé en avant-première à l’automne Limacapt, le premier capteur autonome et connecté pour la détection et le comptage des limaces au champ.

Limacapt est un capteur équipé d’un panneau solaire — ce qui lui permet d’être autonome en énergie —, d’un module d’acquisition de photos avec une caméra infrarouge et d’une station météo. La solution est basée sur un algorithme embarqué qui permet la reconnaissance des limaces juvéniles et adultes et qui comptabilise le nombre d’individus (sans distinction d’espèces). L’outil reste en surveillance toute la nuit grâce à la caméra infrarouge et remonte le nombre de limaces comptabilisées le matin sur une plateforme de données. Il est ainsi actif au moment où l’activité limaces est à son maximum.La solution permet l’évaluation du nombre par rapport à une dynamique de population sur une culture.L’outil remonte sur la plateforme non seulement le nombre de limaces juvéniles et adultes, mais aussi les données météo.

À l’automne dernier, la chambre d’Agriculture a installé, avec la société De Sangosse, le capteur Limacapt sur une parcelle de blé. L’objectif était de mettre en parallèle les observations d’un conseiller et les observations remontées par le Limacapt.

Ainsi, Hervé Martin, conseiller expérimentation à la chambre d’Agriculture, venait réaliser des comptages suivant un protocole établi par De Sangosse pendant la période à risque d’observation des limaces (deux semaines avant le semis jusqu’à début décembre).

Aujourd’hui, l’outil ne permet pas d’apporter d’éléments sur la nuisibilité des limaces, mais c’est tout l’intérêt des tests réalisés à grande échelle auxquels la chambre d’Agriculture participe tout comme d’autres partenaires de De Sangosse.

L’outil permet malgré tout de rester en veille à distance sur les observations. En effet, pendant l’essai, le Limacapt a permis d’alerter l’agriculteur chez qui était positionné le capteur, de la nécessité de réaliser un traitement.

Celui-ci a par ailleurs des parcelles à des distances éloignées entre la Seine-et-Marne et la ­Champagne-Ardenne. Ce type de solution représente un réel gain de temps pour lui car elle lui permet de rester en veille sans se déplacer sur la parcelle et d’organiser ses chantiers. C’est également un moyen d’optimiser l’utilisation des anti-­limaces en évitant les applications systématiques et en réalisant des applications au bon moment.

Limacapt est une solution opérationnelle et qui tend à évoluer vers un outil d’aide à la décision de plus en plus précis.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité