Aller au contenu principal

Édito
« En alimentaire, la transparence est indispensable ! »

Le géant de l’agroalimentaire Lactalis ne voulait plus de l’obligation d’indication de l’origine du lait, le Conseil d’État vient de lui donner raison. Une décision incompréhensible et allant à l’encontre de l’histoire pour la profession. Alexis Descamps, président de la section lait de la FNSEA CVL, partage son amertume et en appelle au gouvernement.

« Cette décision est une offense pour la profession mais aussi pour le consommateur. Comment peut-on admettre aujourd’hui que la transparence est illégale surtout quand il s’agit d’alimentation ?

Alors que les réglementations sont de plus en plus drastiques et que nos modèles de productions de plus en plus vertueux, la plus haute juridiction française vient censurer ce qui nous distingue de la concurrence internationale : l’origine française, gage de qualité.

Oui, ''Origine France'' est une valeur ajoutée. Le prix du lait français est justifié par le travail des éleveurs laitiers français, qui, en matière de bien-être animal, de production raisonnée ou encore de gestion responsable des exploitations, sont en avance sur le reste du monde.

La Cour européenne et le Conseil d’État disent que le décret de 2016 imposant l’étiquetage de l’origine du lait est illégal car il ne démontre aucun lien entre  "origine géographique et propriétés du lait" ; nous répondons qu’ils se trompent.

Que cette décision remet en cause toutes les ambitions sur la souveraineté alimentaire et la volonté de ne pas importer dans nos bols et assiettes, un beurre, un lait ou encore un yaourt qui ne répondent pas aux mêmes standards de qualité que chez nous.

Lactalis s’était pourtant engagé devant les éleveurs via le plan de filière à favoriser les produits français, notamment dans les actions de communication.

Je ne peux que déplorer la trahison et reconnaître le cynisme des industriels qui cherchent à amoindrir encore plus nos arguments et nos marges de négociations dans la vente du lait français.

Le Conseil d’État a cédé mais nos politiques doivent résister. La FNSEA CVL ne compte pas en rester là et appelle le gouvernement à soutenir la filière lait française en revenant sur cette décision quoi qu’il en coûte ! »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans ce week-end
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Le 31 juillet, à Seresville. Quelques parcelles autour de Chartres sont marquées par les symptômes de la jaunisse de la betterave.
Jaunisse de la betterave : trop tôt pour évaluer l'impact
L'apparition de symptômes de la jaunisse début juillet, puis leur explosion deux semaines plus tard, inquiète certains planteurs…
Les fêtes de l'agriculture
Eure-et-Loir40e Fête de l'agriculture  à Thiron-Gardais La 40e Fête de l'agriculture…
Carte des présidents cantonaux
Alors que les assemblées cantonales se déroulent tout au long de ce mois de janvier, voici une présentation des présidents…
Publicité