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Pommes de terre
« Il faut une rémunération à la hauteur pour produire des plants »

Bien que la ferme familiale de Nampcel (Oise) en produise depuis presque quarante ans, Thierry Lenoir et son frère Vincent ont failli arrêter de multiplier des plants de pommes de terre fécule à l’issue de la récolte 2023.

Vincent Lenoir et son frère continuent de multiplier des plants mais en pomme de terre de consommation depuis cette année. Ils en attendent une meilleure rémunération qu’en fécule.
Vincent Lenoir et son frère continuent de multiplier des plants mais en pomme de terre de consommation depuis cette année. Ils en attendent une meilleure rémunération qu’en fécule.
© D.L.-C

À Nampcel, dans l’Oise, Thierry Lenoir (54 ans) et son frère Vincent (44 ans) produisent des plants de pommes de terre. Après avoir multiplié des plants « fécule », ils sont passés à des plants de consommation à l’issue de la récolte 2023, espérant être mieux rémunérés.

Sur l’exploitation typique du secteur avec grandes cultures et cultures industrielles, une petite quinzaine d’hectares était consacrée à multiplier des plants pour Tereos. « Produire du plant est une culture particulièrement exigeante car toutes les opérations sont contrôlées par les inspecteurs du Comité Nord pour la validation de la certification Soc, témoigne Vincent Lenoir. Ces derniers nous apportent leur expertise technique et nous conseillent également ».

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