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La méthanisation au cœur des territoires

La troisième Rencontre francilienne de la méthanisation a eu lieu jeudi 20 mars à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne).

Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), jeudi 20 mars. Vulgariser la méthanisation, en parler, échanger et en faire la promotion, tels sont les objectifs du collectif Prométha qui organisé la 3e rencontre francilienne sur ce thème.
Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), jeudi 20 mars. Vulgariser la méthanisation, en parler, échanger et en faire la promotion, tels sont les objectifs du collectif Prométha qui organisé la 3e rencontre francilienne sur ce thème.
© L.G.-D. - Horizons

«Faire ensemble de la méthanisation une véritable intelligence du territoire. » Tel a été le message de Stéphanie Roche, présidente du conseil d’administration du campus Bougainville à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), qui accueillait la troisième Rencontre francilienne de la méthanisation jeudi 20 mars.

Cet événement du collectif Prométha* (cercle francilien de la méthanisation) se déroulait pour la première fois en Seine-et-Marne, un territoire à la pointe en matière de méthanisation avec 46 unités (à dominante agricole) sur les 71 que compte la région capitale. « On parle de souveraineté alimentaire, mais nous avons aussi besoin de souveraineté énergétique. L’Ukraine nous l’a rappelé », a souligné la vice-présidente de la Région chargée de l’agriculture et de l’alimentation, Valérie Lacroute, avant que Mathieu Imbault, grand témoin de la journée, raconte son parcours d’agri-méthaniseur en Essonne.

Après avoir dressé un panorama de la méthanisation en Île-de-France, des soutiens financiers et des contrôles, une table ronde a réuni différents acteurs de la filière, dont Mathieu Beaudoin, agriculteur-méthaniseur, sur le thème Biogaz et territoires : quels usages et quels bénéfices pour aujourd’hui et pour demain ?

L’après-midi, trois forums étaient proposés, dont un sur les pratiques agricoles en méthanisation. Un village des exposants qui regroupait des acteurs de la filière (banques, constructeurs, association des agri-méthaniseurs, Cerfrance, assureurs, GRDF, Natran, etc.) permettait de multiples échanges lors des différents intermèdes.

Le mot de la fin de cette journée qui rassemblait agriculteurs, collectivités, entreprises et institutions autour des défis et opportunités de la méthanisation, filière clé pour la transition énergétique, est revenu à la vice-présidente du Département de Seine-et-Marne chargée de l'environnement, Béatrice Rucheton.


*Collectif créé à l’initiative de la Région Île-de-France avec l’appui de l’Arec (Agence régionale énergie climat). Il regroupe une dizaine de partenaires dont la chambre d'Agriculture.

 

En chiffres

L’Île-de-France compte 71 unités de méthanisation, dont 49 unités agricoles et 12 unités Step (Station d’épuration). La majorité d’entre elles (46) se trouvent en Seine-et-Marne avec une large dominance agricole.

58 unités injectent sur le réseau, 11 sont en cogénération et 2 produisent de la chaleur.

Au total, 960 gigawattheures ont été injectés dans le réseau en 2024.

Les unités de méthanisation agricole fonctionnent à 77 % avec des intrants agricoles (836 000 tonnes). Ce volume a été multiplié par 4 ou 5 en cinq ans à la suite de l’augmentation du nombre d’unités et de la production des unités existantes. Les Cive (Cultures intermédiaires à vocation énergétique) en sont la principale source. Concernant les biodéchets, s'ils restent à dominante d'origine agricole (pulpes, issues de silos, etc.), ceux d'origine alimentaire sont en hausse.

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