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Le pâturage des couverts, un système gagnant

En automne-hiver, les brebis et agneaux peuvent profiter des fourrages offerts par les cultures intermédiaires pièges à nitrate et jouer ainsi le rôle de broyage.

Les céréaliers économisent 30 euros de carburant et de charges de mécanisation et 30 minutes de travail par hectare à ne pas détruire les couverts ­mécaniquement.
Les céréaliers économisent 30 euros de carburant et de charges de mécanisation et 30 minutes de travail par hectare à ne pas détruire les couverts ­mécaniquement.
© Idele-Ciirpo

Pour faire face à la flambée des coûts d’alimentation, il faut privilégier le pâturage en toutes saisons. À l’automne et en hiver, les ovins peuvent valoriser les couverts végétaux. Il peut s’agir de ses propres surfaces mais aussi des surfaces de voisins céréaliers. C’est un partenariat gagnant-­gagnant avec, d’un côté, une source supplémentaire de fourrages et, de l’autre, des économies de mécanisation.

Les couverts végétaux, composés de graminées, légumineuses et de crucifères semées seules ou en mélange sont une aubaine pour les brebis. Cette ressource fourragère est en effet d’excellente valeur alimentaire et cela permet de réduire la consommation en concentrés. L’économie sur le coût de ration est estimée à 5 euros par brebis pour deux mois de pâturage.

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