Aller au contenu principal

Les métiers de la filière viande, des métiers passion

Une soirée dédiée aux vidéos métiers de la filière viande, une initiative d’Interbev Île-de-France, s’est tenue à Paris le 7 décembre.

L’École nationale des métiers de la viande à Paris accueillait jeudi 7 décembre une soirée organisée par Interbev Île-de-France sur l’attractivité des métiers de cette filière. Depuis 2020, l’interprofession régionale a réalisé onze vidéos qui couvrent l’ensemble des métiers de la viande, de l’éleveur au boucher ou cuisinier. Chaque vidéo met en avant des professionnels de la région.

« L’attractivité des métiers est une des priorités d’Interbev Île-de-France au sein de l’École de la boucherie que je préside », a insisté Jean-Raymond Dumas, boucher et président d’Interbev Île-de-France, alors qu’en France la filière élevage et viande durable emploie plus de 500 000 personnes. Si en Île-de-France la filière est dominée par l’aval, l’élevage n’en reste pas moins une source de viande locale et de biodiversité. L’idée de réaliser des vidéos a germé face aux difficultés à présenter ces métiers aux collégiens. Il est en effet plus facile de les toucher en s’appuyant sur le digital.

Dynamiques et attractives, ces vidéos ont été réalisées par des professionnels, dont le réalisateur Favio Fischer, présent lors de cette soirée, qui a apporté un regard extérieur. « Je ne connaissais ni les décors, ni les métiers, ni la passion qui les entoure. Cela reste une expérience formidable qui m’a permis de découvrir de multiples choses, même si les premiers tournages en pleine crise sanitaire de la Covid ont été compliqués ».

Après la diffusion d’images résumant les différentes vidéos, une table ronde animée par le directeur d’Interbev Île-de-France, Thierry Gibilaro, donnait la parole au réalisateur et à certains protagonistes qui sont revenus sur le tournage et ont évoqué leur activité.

« Un métier passion », c’est ce qui ressort du témoignage de l’éleveur seine-et-marnais Jacques-Pierre Quaak, qui a accueilli le premier tournage aux côtés d’un de ses salariés, Baptiste. « Tous les métiers de cette filière sont des métiers passion. Si on ne l’a pas, c’est difficile de tenir le coup dans la société actuelle ». Ont suivi les témoignages de Claire, responsable qualité au pavillon de la triperie à Rungis, de Christophe Deplanche, grossiste sur le Min de Rungis, de Lise, formatrice en boucherie après une reconversion professionnelle, de Thomas, boucher, et de Margaux, restauratrice de collectivités. L’ensemble des métiers de la viande en Île-de-France est couvert par ces vidéos — il en reste encore une sur les abattoirs à réaliser —, une région qui a la particularité de compter un pavillon viande sur le Min de Rungis mais aucun marché à bestiaux.

Toutes ces vidéos sont visibles sur la chaîne Youtube Interbev Île-de-France.

En chiffres

La filière viande en Île-de-France en quelques chiffres c’est :

  • 29 000 bovins,
  • 39 000 ovins,
  • 4 700 caprins,
  • 178 éleveurs (dont 109 en allaitant, 130 éleveurs engagés en charte de bonnes pratiques d’élevage),
  • 3 500 boucheries artisanales,
  • 3 abattoirs,
  • 1 300 GMS,
  • 90 000 tonnes/an de viande de boucherie au pavillon de la viande à Rungis
  • et 13 350 tonnes/an de produits tripiers au pavillon de la triperie.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité