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Vœux des présidents
« Nous pouvons compter sur la force du collectif pour relever les défis »

Les présidents des FDSEA Île-de-France et Seine-et-Marne, respectivement Damien Greffin et Samuel Vandaele, les présidents de JA région Île-de-France, de JA Seine-et-Marne, respectivement Clément Torpier et Maxime Lièvin, ainsi que les co-présidents de JA Île-de-France ouest, Guillaume Houdy et Donatien Moyson, présentent leurs vœux au monde agricole.

De gauche à droite et de haut en bas : Damien Greffin, Samuel Vandaele, Clément Torpier, Maxime Lièvin, Guillaume Houdy et Donatien Moyson.
De gauche à droite et de haut en bas : Damien Greffin, Samuel Vandaele, Clément Torpier, Maxime Lièvin, Guillaume Houdy et Donatien Moyson.
© Horizons

« ‘‘N’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas’’, ‘‘On marche sur la tête’’, ‘‘Pas d’interdiction sans solution’’ et les panneaux de signalisation retournés à l’entrée des villages sont les symboles de la crise agricole qui s’est manifestée depuis le début de l’année 2024. Si la colère agricole, profonde et multifactorielle, ne date pas d’hier, les défis économiques, environnementaux et sociaux qui la relient se sont encore accentués et complexifiés au long de l’année écoulée. Les récoltes décevantes et les baisses de rendement records de la dernière moisson, dues notamment aux aléas climatiques, n’en sont qu’un exemple. De plus, le contexte et l’instabilité politique, entre la dissolution de juillet dernier et la motion de censure de cette fin d’année, ont eu pour conséquence de stopper la mise en œuvre des promesses faites au monde agricole par les pouvoirs publics. Cela explique qu’en 2024 nous nous sommes mobilisés de façon exceptionnelle. En janvier dernier, nous avons bloqué Paris en établissant des barrages sur les grands axes routiers franciliens. À la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, des convois de tracteurs FNSEA/JA ont défilé dans Paris et stationné devant le Parc des expositions porte de Versailles. Plus récemment, en Île-de-France, nous nous sommes réunis à la mi-novembre sur la RN 118 à hauteur de Vélizy-Villacoublay afin de protester contre la signature du traité de libre-échange du Mercosur. Enfin, deux actions pleines de sens ont rassemblé les Franciliens le 28 novembre dernier, d’abord devant l’Inrae*, puis devant l’Anses** afin de dénoncer les innombrables entraves pesant sur l’agriculture. Nous pouvons être fiers de ces mobilisations et nous allons veiller à ce que le nouveau gouvernement de François Bayrou travaille au devenir de l’agriculture française. L’État doit concrétiser ses engagements pris auprès des agriculteurs depuis des mois. Nous attendons la mise en place de plusieurs mesures indispensables qui amélioreront la compétitivité et la résilience des exploitations, qui inciteront à la transmission et à l’installation en agriculture. Vous l’aurez compris, les défis sont grands mais cette année nous a montré que nous pouvons compter sur la force du collectif pour les relever. L’année 2025 va connaître également des échéances cruciales pour l’avenir des exploitants franciliens, notamment avec l’enjeu prochain des élections à la chambre d’Agriculture de région Île-de-France. Pour l’Île-de-France agricole, nous restons persuadés qu’en 2025 le syndicalisme de propositions et de solutions reste le seul moyen d’apporter revenu et visibilité aux agriculteurs franciliens pour continuer d’entreprendre. Votons le bon sens.  Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour l’année 2025, qu’elle soit celle de la réussite de tous vos projets professionnels et qu’elle apporte le meilleur à vos familles. » 


*Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. 

**Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

 

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