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Plants de pommes de terre : « les risques doivent être compensés par une juste rémunération »

Josselin Maréchal, maraîcher et horticulteur dans l’Oise, est aussi agriculteur en grandes cultures et producteur de plants de pommes de terre pour différents obtenteurs. Une production de plus en plus risquée et coûteuse que seuls des prix intéressants permettront de maintenir.

Josselin Maréchal croit à la pérennité de la filière car « la pomme de terre reste un légume apprécié des consommateurs et il faudra suffisamment de plants pour assurer la production ».
Josselin Maréchal croit à la pérennité de la filière car « la pomme de terre reste un légume apprécié des consommateurs et il faudra suffisamment de plants pour assurer la production ».
© D.L.-C.

«C’est une production qui me plaît. Sur environ 30 à 35 hectares, je multiplie des plants de pommes de terre de consommation ou d’industrie de différentes variétés : Mikado, Chérie, Opale, Aventis, Harry, Daisy… L’itinéraire technique est délicat, les contrôles pointilleux et cette production devient risquée », se désole Josselin Maréchal, maraîcher et horticulteur à Babœuf, dans l’Oise. Il n’est pas le seul à s’interroger. Les producteurs de plants se découragent et en 2023, 2 200 hectares ont été perdus sur le secteur du Comité nord. « Si cela continue, on va finir par manquer de plants », s’inquiète-t-il.

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