Plus belle la campagne a animé le week-end à Brou
Les adhérents du canton de Brou de Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir ont organisé les 24 et 25 mai, leur opération Plus belle la campagne.
Les adhérents du canton de Brou de Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir ont organisé les 24 et 25 mai, leur opération Plus belle la campagne.


La 14e édition de l'opération Plus belle la campagne se déroule les 24 et 25 mai à Brou (. Ce sont les adhérents Jeunes agriculteurs du canton qui sont à la manœuvre et Olivier Furet au micro, qui en assure l'animation.
Une agriculture dynamique
Si cette édition prend une tournure politique au moment de son inauguration le samedi (voir encadré ci-dessous), elle a surtout dynamisé les rues du centre de la commune durant tout le week-end et fait la preuve « que l'agriculture est tout sauf figée », comme l'a souligné son maire, Philippe Masson.
La thématique retenue par les organisateurs est le matériel agricole d'hier et d'aujourd'hui. Aussi, l'association Rétro mécanique broutaine a apporté toute une série de tracteurs anciens qui ont défilé à plusieurs reprises entre la place de l'Hôtel de Ville et la Halle, tandis que les concessionnaires du secteur et des ETA ont présenté de leur côté du matériel beaucoup plus moderne.
Mais Plus belle la campagne est avant tout une opération de communication destinée à promouvoir les valeurs du monde agricole, en suscitant le dialogue avec ses visiteurs, et aussi l'occasion de mettre en avant les producteurs locaux qui en sont les meilleurs ambassadeurs.
Rencontre avec les députés

L'opération Plus belle la campagne, les 24 et 25 mai à Brou, permet aux responsables de la FNSEA et de Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir de rencontrer les parlementaires euréliens avant la discussion à l'Assemblée nationale du projet de loi Entraves. Deux d'entre eux ont répondu à l'invitation, Harold Huwart et Olivier Marleix.
Deux visions différentes
Force est de constater que s'ils se disent solidaires des agriculteurs, ils n'ont pas la même vision de la façon dont le texte devait être traité à l'Assemblée. « Nous allons tout faire pour que ce texte soit adopté. Mais avec 3 600 amendements déposés, le débat risque de s'enliser et au final de rajouter des contraintes. Aussi, nous avons décidé de déposer une motion de rejet. Si elle est votée, il n'y aura plus que le texte adopté au Sénat », a déclaré Olivier Marleix.
Pour sa part, le député Harold Huwart estime que le débat doit avoir lieu au sein de l'Hémicycle.
« Ils n'hésitent pas à afficher leurs différences, remarque le président de la FNSEA d'Eure-et-Loir, Bertrand Petit. Pour nous, la difficulté est d'expliquer à nos adhérents qu'une motion de rejet nous est favorable. C'est plus technique que politique ».
Voir aussi Loi Entraves : motion de rejet votée avec 200 agriculteurs devant l'Assemblée nationale 📹