Édito
« La surdité de l’Assemblée nationale est intolérable »
Les présidents FNSEA et JA de la zone de diffusion d'Horizons s'unissent pour faire part de leur mécontentement à la suite du détricotage de la loi Entraves amorcé la semaine dernière à l'Assemblée nationale. Lors de l’examen de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur par la commission développemetn durable, ils ont vu les espoirs nés à la suite de leurs dernières actions balayés. Ils appellent à la mobilisation pour mettre les députés face à leurs responsabilités.
Les présidents FNSEA et JA de la zone de diffusion d'Horizons s'unissent pour faire part de leur mécontentement à la suite du détricotage de la loi Entraves amorcé la semaine dernière à l'Assemblée nationale. Lors de l’examen de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur par la commission développemetn durable, ils ont vu les espoirs nés à la suite de leurs dernières actions balayés. Ils appellent à la mobilisation pour mettre les députés face à leurs responsabilités.













« Alors que depuis maintenant plus d’un an, des engagements forts ont été pris par nos gouvernants pour libérer les contraintes agricoles et retrouver de la compétitivité, la dernière étape nous donne le sentiment d’être pris pour des…
Et que dire des annonces faites lors du Salon de l’agriculture, qui laissaient entrevoir l’aboutissement d’un projet de loi qui répondait à nos attentes.
Et bien non, le détricotage des différents articles de la proposition de loi (PPL) Entraves a commencé au motif de ne pouvoir ouvrir la voie à une agriculture qui retrouve de la liberté d’entreprendre et de la fierté dans son travail quotidien.
Pourtant, dans un contexte ''d’économie de guerre'', annoncé récemment par le Président de la République, les mesures demandées n’engendreraient aucune dépense supplémentaire pour l’État.
Mais l’économie de guerre, c’est aussi le risque de voir se fermer les frontières, tout en gardant la nécessité de continuer à nourrir la population.
Sans une véritable souveraineté alimentaire, tous les idéologues de l’environnementalisme qui refusent de nous redonner des moyens de production seront alors responsables de non-assistance à personnes affamées. De plus, de toute évidence, il deviendra impossible de poursuivre l'importation de produits agricoles ne respectant pas les normes exigées aux producteurs français.
C’est pourquoi, les débats qui ont débuté à l’Assemblée nationale sur la PPL Entraves sont hors-sol. En refusant l’accès à l’eau ou en remettant en cause l’utilisation de moyens de production lors de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, ils démontrent bien l’éloignement de certains députés des réalités agroclimatiques que nous vivons actuellement impactant l'économie de nos exploitations qui se dégrade.
Si l’heure est grave, le moment impose la remobilisation, tant il est inacceptable d’être si peu considérés. Nous ne baisserons pas les bras.
Les députés ont tous été alertés des risques de voter contre cette PPL Entraves. Nous serons dès le 26 mai aux portes de l’Assemblée nationale pour juger de leurs propos et de leurs votes en les mettant face à leurs responsabilités.
Nous comptons sur vous tous pour venir défendre notre avenir et celui de la souveraineté alimentaire. »
Bertrand Petit, président de la FNSEA 28, Olivier Hardouin, président de la FNSEA 41, Sébastien Méry, président de la FNSEA 45, Samuel Vandaele, président de la FDSEA 77 et de la FRSEA Île-de-France, Guillaume Moret, président de la FDSEA Île-de-France, Sylvain Marcuard, président de JA 28, Fabien Bourgueil, président de JA 41, Dorian Sagot, président de JA 45, Clément Carteron, président de JA CVL, Maxime Liévin, président de JA 77, Guillaume Houdy et Donatien Moyson, co-présidents de JA Île-de-France ouest, Clément Torpier, président de JA région Île-de-France.
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