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Le CFPPA Rungis académie, nouveau centre de formation

Rattaché au campus Bougainville, le CFPPA Rungis académie a été inauguré le 23 juin. Les premières formations ouvriront en septembre prochain.

L’inauguration à Rungis (Val-de-Marne), jeudi 23 juin, du CFPPA Rungis académie, installé au cœur du Min, est un événement important, l’ouverture d’un CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) étant rare en France.

Ce CFPPA cherche à répondre aux besoins du territoire, notamment Rungis, et aux acteurs du marché avec des formations dans des domaines peu investis (circuits courts, alimentation…).

Installé dans une ancienne banque au pied de la tour centrale du Min, le bâtiment du CFPPA ­Rungis ­académie s’étend sur 360 m2 répartis sur trois niveaux pouvant accueillir 45 jeunes pour des formations longues et courtes. S’il est rattaché au campus ­Bougainville de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), un directeur, Éric ­Gautun, a été nommé dès septembre 2021.

À l’intérieur, accrochés aux murs, des tableaux représentent la diversité des métiers agricoles. « Sans fourche, pas de fourchette, a noté d’emblée le directeur de la Driaaf Île-de-France, ­Benjamin ­Beaussant, faisant ainsi le lien entre l’agriculture et le Min. L’ouverture de ce CFPPA préfigure également l’engagement de la Driaaf sur Agoralim ».

Quant au président du conseil d’administration du campus ­Bougainville, Louis-Daniel Champy, il a retracé dans une chronologie inversée le long chemin nécessaire pour aboutir à l’ouverture de ce nouveau site de formation francilien.

Le certificat CléA sera la première formation à ouvrir en septembre. Un BPREA autour du maraîchage et de l’agriculture urbaine suivra, puis dans un second temps ce sera un BTSA technique commerciale en alternance.

Deux hectares de la plaine de Montjean sont mis à la disposition du CFPPA par la commune de Rungis pour mettre en pratique les connaissances théoriques à travers des productions maraîchères et des petits élevages. Le toit de l’école Le Nôtre servira de site d’application pour l’agriculture urbaine. Les productions seront valorisées localement.

Le CFPPA fait partie de la Rungis académie qui regroupe différents centres de formation. Évoquant la crise des vocations, le président de la ­Semmaris (société de gestion du Min), Stéphane Layani, a insisté sur l’importance de « la souveraineté des talents ».

Dans ce sens, et alors que la représentation des métiers agricoles est usurpée, une campagne nationale de promotion est en cours. Parmi les visages mis en avant, Charles Pigot, polyculteur et producteur de pâtes à Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne).

À noter également que le bus de l’aventure des métiers du vivant sera de retour en Île-de-France à partir d’octobre.

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