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Premiers foyers de FCO-3 en Loir-et-Cher

La préfecture a confirmé, vendredi 4 octobre, la présence de trois premiers foyers de Fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 dans des élevages du département.

Les premiers foyers de FCO-3 en Loir-et-Cher ont été confirmés vendredi dernier par la préfecture.
Les premiers foyers de FCO-3 en Loir-et-Cher ont été confirmés vendredi dernier par la préfecture.
© L.B. - Horizons

Depuis plusieurs semaines déjà, la Fièvre catarrhale ovine (FCO) sévit en France, mais elle avait pour le moment épargné le Loir-et-Cher. Vendredi 4 octobre, la préfecture a annoncé les premiers foyers de FCO de sérotype 3 au sein de trois élevages de Loir-et-Cher. « C’est inquiétant, mais nous ne sommes pas surpris d’avoir des foyers au sein du département », précise Frédéric Jaffré, éleveur bovin allaitant à La-Marolle-en-Sologne et président du Groupement de défense sanitaire de Loir-et-Cher (GDS 41).

Trois élevages touchés

Pour le moment, la préfecture explique que « l’un [ des trois foyers ] touche un troupeau d’ovins et les deux autres des troupeaux de bovins allaitants ». Après des signes évocateurs constatés par les vétérinaires, ce sont des analyses de laboratoire qui ont confirmé la FCO-3 sur ces élevages. « Il est nécessaire de faire des analyses régulièrement, surtout sur les petits veaux destinés à l’export. Au sein du GDS 41, une navette va chercher les prises de sang directement chez les vétérinaires et les emmènent une fois par semaine au laboratoire Inovalys à Tours », détaille le président du GDS 41.

La préfecture rappelle que l’État propose un soutien financier face à la FCO-3. « L’État prend en charge le coût de la visite vétérinaire, les frais de déplacement du praticien, ainsi que les frais de prélèvement des échantillons sanguins et d’analyse ».

Frédéric Jaffré préconise à tous les éleveurs de vacciner : « Il est fondamental de vacciner sachant que le coût du vaccin est 100 % pris en charge. Malheureusement, il y a des ruptures de stock et il est parfois difficile de se procurer des vaccins. Mais en tout cas, il est nécessaire au moins de vacciner le cheptel reproducteur en priorité ».

Lire aussi FCO 3 : vacciner pour atténuer les effets de la maladie

Priorité à la vaccination des cheptels

Alors que la FCO-3 est dorénavant présente en Loir-et-Cher, les éleveurs s'inquiètent de voir arriver également les premiers foyers de Maladie hémorragique épizootique (MHE) et de FCO de sérotype 8. « Pour le moment, il n’y a aucun cas de MHE ni de FCO-8 dans le département », rassure le président du GDS 41. Toutefois, il n’est pas impossible que ces deux maladies remontent et dépassent les frontières du Loir-et-Cher. « On ne peut pas exclure qu’on puisse avoir des foyers au sein du département, mais j’espère que ce ne sera pas le cas. Pour la MHE, des vaccins sont aussi gratuits pour ceux qui sont en zone vaccinale, mais je conseille à tous les éleveurs de vacciner même pour ceux n’étant pas dans la zone et donc qui sont obligés de payer. C’est un gage de tranquillité », estime Frédéric Jaffré.

Lors du Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier, Premier ministre, a annoncé une enveloppe de 75 millions d’euros d’aides pour les élevages de brebis dont les troupeaux seront touchés par une nouvelle épizootie.

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