Aller au contenu principal

L’abattoir du Perche vendômois se modernise

L’abattoir du Perche vendômois a effectué des travaux de modernisation en 2023. Alors que ces derniers sont désormais presque finis, plusieurs élus de Loir-et-Cher ont visité les locaux vendredi 3 mai.

En 2023, l’abattoir du Perche Vendômois a connu de grands changements avec des travaux de modernisation qui ont permis de réaménager les bâtiments pour améliorer les conditions de travail. Alors que la grande majorité des travaux s'est terminée en fin d’année 2023, les dirigeants de l’abattoir de Vendôme ont décidé d’organiser une visite des nouveaux locaux pour les élus du territoire, vendredi 3 mai. À cette occasion, Christophe Marion, député, Philippe Gouet, président du conseil départemental, Laurent Brillard, maire de Vendôme, et Béatrice Arruga, son adjointe aux affaires scolaires, ont découvert les nouvelles installations, notamment la réorganisation de l’atelier de découpe et de l’activité d’abattage.

Seul abattoir de Loir-et-Cher

Depuis la reprise de l’abattoir par le Groupement de défense sanitaire de Loir-et-Cher (GDS 41) au début des années 2000 — qui est désormais devenu l’actionnaire majoritaire à 60 % —, l’activité a fortement augmenté avec plus de 2 500 tonnes abattues, contre un peu moins de 1 500 tonnes avant reprise. « Nous sommes le seul abattoir de Loir-et-Cher aujourd’hui et notre activité a considérablement augmenté en une vingtaine d’années. C’est aussi pour cela que nous avions besoin d’effectuer des travaux de modernisation », a expliqué le directeur de l’abattoir, Denis Moulin.

Atelier de découpe

L’établissement possède également son atelier de découpe, qui représente 13 % de son chiffre d’affaires. « Nous avons notre activité de découpe et de transformation qui nous permet de nous diversifier. Si nous n'avions que l’abattage, nous ne serions plus là », a affirmé le président de l’abattoir, Frédéric Jaffré.

Une quarantaine de salariés travaillent pour l’abattoir, mais les dirigeants peinent encore à trouver de la main-d’œuvre. « Nous recherchons des profils très qualifiés. On travaille beaucoup sur notre image de marque pour améliorer l’attractivité de notre établissement, mais c’est compliqué », a détaillé Denis Moulin.

3,3 millions d’investissements

Les travaux de modernisation, qui ont coûté dans l’ensemble 3,3 millions d’euros, ont pu voir le jour grâce notamment à France relance avec presque 1,2 million d'euros d’aides. « Cet investissement représente le double de ce que l’abattoir a investi en quinze ans. C’était un investissement d’ampleur, mais avec l’augmentation des coûts des matériaux, certains projets comme l’agrandissement des locaux administratifs n’ont pas pu voir le jour. Nous avons besoin de financement pour ces derniers travaux nécessaires », a précisé le directeur du GDS 41, Serge Nouzières.

Activité multi-espèces

L’établissement travaille avec 80 % d’éleveurs du département malgré la baisse constante des élevages chaque année. Rares sont les abattoirs multi-espèces à perdurer, et l’abattoir du Perche vendômois est fier de continuer à maintenir cette activité diversifiée au sein du département. Bovins, ovins, caprins, porcins, équins et gibiers, l’établissement est capable de tout abattre sauf les volailles. « Nous sommes sur un marché de niche et nous sommes une petite structure, mais nous arrivons à maintenir notre activité voire à l’augmenter », s'est félicité Frédéric Jaffré.

Les élus ont chaleureusement remercié les dirigeants de l’abattoir et les ont félicités pour leur travail permettant de faire perdurer cet établissement. « Grâce à l’élaboration de notre Agenda 41 Agri 2030, le département va mettre en place prochainement des actions pour améliorer l’attractivité du territoire, dont notamment l’objectif de favoriser l’installation de jeunes vétérinaires ruraux sur notre territoire. Nous y travaillons », a rappelé le président du conseil départemental, Philippe Gouet.

Les dirigeants de l’abattoir ont donné rendez-vous aux élus pour l’inauguration de l’établissement qui aura lieu très prochainement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Législatives : 21 candidats en Loir-et-Cher pour trois sièges
En Loir-et-Cher, 21 candidats se présentent aux élections législatives, pour les trois sièges à pourvoir. Le premier tour de…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Vendredi 5 juillet, à Saint-Avit-les-Guespières. Les remorques se remplissent mais moins vite que d'habitude.
Premiers échos d'une moisson qui s'annonce bien médiocre
Depuis le début du mois, la moisson est bien entamée en Eure-et-Loir. Entre les gouttes, les parcelles d'orge récoltables tombent…
À Puiseux-en-France (Val-d'Oise). Des échantillons de colza sont moissonnés sur la parcelle d'Emmanuel Girard-Boisseau afin d'examiner leur taux d'humidité.
Moisson en Île-de-France : démarrage difficile, rendements à la baisse
En Île-de-France, les épisodes pluvieux à répétition ont freiné le travail de moissonnage. Les orges d'hiver montrent des…
Mercredi 17 juillet, à Mainvilliers. Les performances exceptionnelles de la moissonneuse CR 11 de New Holland, ont intéressé les exploitants du secteur.
La New Holland CR 11 fait forte impression en démonstration
Le groupe Lecoq a accueilli, en Eure-et-Loir, une étape du CR Performance tour. L'occasion de voir en action le 17 juillet à…
Samedi 20 juillet, c'est sous des températures enfin estivales (30 °C) que la moisson se passe près de Saint-Péravy-la-Colombe.
Moisson : la récolte 2024 s'annonce catastrophique en Loiret
La moisson bat désormais son plein dans le Loiret. Les impacts de la forte pluviométrie de ces derniers mois se ressentent plus…
Publicité